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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 13:15

Royce, un mercenaire, se retrouve obligé de mener un groupe de combattants d’élite sur une planète étrangère. Ils vont vite comprendre qu’ils ont été rassemblés pour servir de gibier. A une exception près, tous sont des tueurs implacables – des mercenaires, des yakuzas, des condamnés, des membres d’escadrons de la mort ; des « prédateurs » humains qui sont à présent systématiquement traqués et éliminés par une nouvelle génération de Predators extraterrestres. Voici l’affrontement sans pitié de tueurs absolus…

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/76/61/34/19458346.jpgAdrien Brody est un acteur clairement surestimé et alors qu'il aurait pu tirer son épingle du jeu en reprenant un personnage  culte (et strictement à l'opposé du petit minet qu'il est), jadis campé par LE Schwarzenegger, il se ridiculise - dans une vague tentative de viriliser son jeu - lors de la séquence de la boue qui résume tout entier ce Predators à rapidement oublier.

Sans enjeu (ouais, ok, on se pose quelques questions mais celles-ci ne trouveront jamais de réponses, l'essentiel pour Nimrod Antal étant de boucler son histoire sans faire de bruit), quasiment sans suspense (fuir ou affronter un danger sans imagination et basta), soutenu par un casting boiteux ("Machete" meurt rapidement et c'est tant mieux ; "Shane" malgré tout son talent, ne sert à rien...) et surtout - c'est  d'ailleurs un mal dont semblent atteint un paquet de films américains ces dernières années -, la moindre situation est sous-exploitée et je ne soulignerai jamais assez, de film en film, à quel point c'est une source de frustration. Des exemples ? Le type de piège utilisés par les predators lors de la mort de Danny Trejo ; le mystère de l'arrivée des "proies" ; les différentes races de predators ; mais surtout, l'utilisation du vaisseau dans lequel se cache Laurence Fishburne, son personnage étant lui-même tristement transparent alors qu'il aurait pu être l'une des clés du film...

Que reste t-il au final ? Presque rien, le film devenant carrément ennuyeux après la mort de Fishburne. Quant aux scènes d'action et de traque - soutenues par des SFX guère plus élaborés que ceux de 1987 -, on reste sur sa faim.

Un comble.

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