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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 13:00

Pour une raison inexpliquée, la ville de Détroit est plongée dans le noir. Encore plus inquiétant, toute vie humaine semble avoir disparu...

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/82/68/36/19631908.jpgNous voilà face à un petit épisode de la Quatrième Dimension. On part d'une idée excitante - une ville plongée dans un obscurité qui absorde toute humanité, dans laquelle un petit groupe de survivants lutte pour leur survie à l'aide du peu de lumière qu'ils trouvent sur leur chemin - et on s'arrête là. Au début, c'est joli. Puis plus rien. Brad Anderson se contente d'illustrer ce qui ressemble à un comics bas de gamme. Déjà décevant avec son surestimé The Machinist - en réalité, c'était Christian Bale qui en mettait plein la vue avec sa prodigieuse perte de poids et portait le film à lui seul -, le réalisateur s'enfonce malencontreusement avec cette histoire vide de sens - le final est purement ridicule - pas toujours très honnête (le survivant aurait dû disparaître depuis un bon moment déjà...), au suspense désincarné. Encore une histoire sous-exploitée par manque d'ambition. Et de courage.

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 13:00

En 1893, Jack l'Eventreur s'enfuit à bord de la machine à explorer le temps d'H.G. Wells. Ce dernier le traque dans le San Francisco de 1979...

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/66/84/60/18959129.jpgOn se régale !

Malcom McDowell en H.G Wells traquant Jack L'Éventreur dans le New-York des années 70 ? C'est de cette idée sympathiquement tordue que part le récit de Nicholas Meyer. Plutôt subtil, le cinéaste sème quelques pépites afin de voir comment cet homme du siècle précédent s'adapte au monde moderne (la voiture, bien sûr mais aussi le côté anglais old school assez savoureux). Bien entendu, l'ensemble a un peu morflé - les effets en tête mais ça paraissait inévitable pour une production somme toute modeste - mais c'est joyeusement naïf sans pour autant tomber dans le ridicule. Un classique de la SF et du - petit - thriller franchement divertissant.

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 13:00

GAMBLER est un long (78 minutes) et approfondi making-of évoquant la création de PUSHER II : DU SANG SUR LES MAINS, de la phase d’écriture à la sortie en salles...

 

http://www.bam.org/viewdocument.aspx?did=3349Nicolas Winding Refn est pour moi l'un des cinéastes actuels les plus prometteurs. Prometteur - alors qu'il a tout de même déjà réalisé 8 films dont la plupart, si ce n'est tous, sont des grands films : la trilogie Pusher, Bleeding, Inside Job, Bronson, Valhalla Rising et, dernièrement, Drive, primé à Cannes - car il est en route pour devenir sans doute aucun un immense cinéaste.

Gambler, disponible en bonus du coffret dvd de la trilogie des Pusher, est un documentaire sur l'échec retentissant de Inside Job (Fear X) qui mena Winding Refn à la faillite : on y voit donc le cinéaste se battre contre le destin et les banques, obligé d'écrire le plus rapidement Pusher II et III dans le but d'en faire des succès suffisamment importants pour payer ses dettes... Sur le papier, ça pourrait paraître peu passionnant ; or le doc de Phie Ambo se montre incroyablement tendu et addictif. On y voit ce grand réalisateur dans son quotidien, avec sa femme et sa fille, écrasés par le poids de cette terrible pression qui ne se résume pas à bosser pour renflouer son compte (on parle ici en millions...) et rendre ce qu'il doit mais à trouver un équilibre entre accomplir ses devoirs tout en restant intègre. L'ambiance est lourde mais Winding Refn est filmé dans tout son désarroi, avalant une quantité phénoménale d'aspirines, laissant échapper quelques larmes, autorisant la documentariste le filmer au bout du rouleau, tiraillé entre ses responsabilités de jeune père et d'époux, de producteur endetté et d'artiste. Mais, malgré ce cauchemar - tout peut s'écrouler en un instant, au risque de perdre ce qu'il a de plus précieux (mais sa femme fait preuve d'un courage et d'une solidarité à toute épreuve) - le cinéaste danois maintient le cap, fait peu de concession (les extraits du tournage de Pusher II sont passionnants - et ne lâche rien. C'est le portait d'un grand artiste doublé d'un homme simple mais terriblement intègre qui nous est offert dans ce singulier document à découvrir même sans avoir vu un seul film du bonhomme.

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 13:00

Surpris par un orage, dix étrangers - une ancienne star de la télé et son chauffeur, un policier qui escorte un tueur, une call-girl, deux jeunes mariés, un couple avec un enfant - se retrouvent par hasard au Golden Palm Hotel, un motel situé en plein désert. Au cours de la nuit, ils se font assassiner les uns après les autres...

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/35/05/82/identity_p2.jpgJames Mangold signe un thriller visuellement soigné et scénaristiquement très agréable, y compris quand il use d'un twist assez intelligent pour ressembler à une version B de Seven et Usual Suspects. Impossible d'en dire plus mais Mangold joue avec son histoire et Identity se révèle une très belle réflexion sur le cinéma (si, si !), superbement éclairée (on se régale de cette ambiance humide) et au casting excellent, Cusack et Liotta en tête suivis de la surprenante Amanda Peet, aussi mignonne et charismatique ici qu'elle est neutre et fade dans The X-Files: I Want to Believe.

En bref, un thriller de série B vachement bien emballé.

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 13:00

Né d'un dieu mais élevé comme un homme, Persée ne peut sauver sa famille des griffes de Hadès, dieu vengeur du monde des Enfers. N'ayant plus rien à perdre, Persée se porte volontaire pour conduire une mission dangereuse et porter un coup fatal à Hadès avant que celui-ci ne s'empare du pouvoir de Zeus et fasse régner l'enfer sur terre...

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/70/88/43/19278749.jpgMoins mauvais que ce qu'on en a dit - après tout, cette nouvelle version est fort divertissante - le film de Louis Leterrier tient relativement la route. Ok, c'est du pur blockbuster bourré de synthèse singeant Peter Jackson et James Cameron, où le sang ne coule pas. Ok, tout est trop vite balayé et les personnages - gros casting - sont à peine esquissés. Mais si on daigne s'y pencher et mettre de côté tout cynisme (je sais, ça devient difficile, depuis le début du nouveau millénaire...), on peut trouver ça ludique... Allez, va, tu m'as changé les idées alors, on sera pas trop sévère cette fois...

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 13:00

6 mai 2007, second tour de l'élection présidentielle. Alors que les Français s’apprêtent à élire leur nouveau Président, Nicolas Sarkozy, sûr de sa victoire, reste cloîtré chez lui, en peignoir, sombre et abattu...

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/82/74/16/19634544.jpgPassons rapidement sur la mise en scène de Durringer, tout juste fonctionnelle mais suffisamment propre pour porter cette reconstitution politique de manière crédible. Le véritable atout du film, outre le récit passionnant de cette joute souvent verbale - il faut voir avec quel mépris se traitent les protagonistes entre eux - c'est son casting, dont le quatuor Sarkozy/Chirac/Villepin/Cécillia, admirablement interprétés, est loin de la caricature à laquelle on aurait pu s'attendre. Passées les première minutes, le charme agit et nous avons alors l'impression d'être témoin de la véritable Histoire... On y découvre des hommes en quête de pouvoir, certes, mais aussi des êtres finalement très seuls, malgré une armée d'assistants. Et ce titre - la conquête - est à double tranchant : car la France, si elle apparaît ici comme le but ultime des ces homo politicus, se retrouve éclipsée par la vie personnelle d'un homme, évidemment complexé (par ses origines, sa culture, ses études, sa taille...), et capable de tout foutre en l'air pour reconquérir l'être aimée, celle qui l'a fait et celle qui faillit le détruire. La conquête, c'est le récit fascinant - mais sans réelles surprises - de cette ascension avant tout égotiste et sentimentale.

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 13:00

Co-locataires et amis d'enfance, Dave et Andrew vivent en marge de la société. Parce qu'ensemble, ils se sentent plus forts face à ce monde qui les rejette et les oppresse, ils partagent une vieille maison coincée entre deux bretelles d'autoroute. Alors que les ennuis s'abattent sur eux, que leur maison, leur seul refuge, doit être détruite, Dave et Andrew se retrouvent soudain projetés dans un autre monde...

 

http://s.tf1.fr/mmdia/i/67/3/3672673fwbrg.jpg?v=1Film d'une stupidité rare, Nothing se noie totalement dans son concept (pourtant ici complètement sous - ou mal - exploité). Ridicule de bout en bout, rempli de vide jusqu'à la gueule, le film de Natali souffre d'une série de défauts comme on en voit rarement au cinéma : absence totale de rythme, situations grotesques, humour balourd, réflexion à côté de la plaque, changement brutal de direction, surjeu, caricature, faiblesse des dialogues, laideur de la mise en scène,  casting fade, hystérie, idées sans queue ni tête... N'en jetez plus ! Alors que Nothing pourrait devenir sympathique, au détour d'une scène, la suivante anihile toute empathie. Ça aurait dû être du Gilliam; C'est vain, vide, fumeux, ça frôle l'arnaque à chaque minute. Et puis, c'est très chiant.

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 13:00

Le directeur du journal Daily Sentinel se transforme la nuit en super-héros connu sous le nom de Frelon Vert. Il est secondé par Kato, l'expert en arts martiaux...

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/64/13/26/19476028.jpgThe Green Hornet est un film sympa. Pas inoubliable mais sympa. Pas trop mal écrit, le film bénéficie surtout de l'art de Gondry qui, certes, signe un film très moyen si on le compare à son oeuvre personnelle, mais, dans le même temps, un blockbuster honnête contenant quelques idées à la fois poétiques et spectaculaires. Quant au casting, on retiendra Seth Rogen, toujours désopilant et l'excellent Christoph Waltz, malgré un rôle de méchant - hélas - pas à la hauteur de son talent. Jay Chou, lui, est tout à fait fallot en Kato.

Au final, on est face à un spectacle un peu boiteux, parfois très bavard ou en roue libre, avec, malgré tout, quelques idées suffisamment sympa pour ne pas oublier le film aussitôt vu.

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 13:00

Capturé par les forces américaines en Afghanistan, Mohammed est envoyé dans un centre de détention tenu secret...

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/79/64/76/19512152.jpgPrix Spécial du Jury à la 67e Mostra de Venise, Essential Killing est en réalité un film complètement raté. Proche du nanar par moment (les hallucinations), le film de Jerzy Skolimowski aurait dû sortir grandi grâce à la performance de Vincent Gallo. Hélas, si Gallo y croit, ce n'est pas vraiment notre cas et on en vient même à sourire à le voir vautré à flanc de montagne alors qu'il est clair que le cinéaste ne sait plus quoi lui faire faire pour le faire souffrir... Arrive alors un autre gros-gros problème : les paysages. Si la photographie - l'exception des hideux et factices flash-backs - est vraiment très belle, on ne croit pas une seule seconde à l'échappée sauvage de ce taliban à deux balles. A défaut de pur survival, le film se limite à une démonstration quasi-totalement artificielle, rarement réaliste, parfois ridicule (il faut voir le "professionnalisme" des militaires lors de son évasion tout comme lors de la 2ème poursuite en hélico) malgré quelques passages singuliers - la scène du bazooka, l'attaque de la femme en train d'allaiter. Du coup, on s'emmerde sec alors que le film n'atteint même pas l'heure et demie...

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 13:00

Madrid et les quartiers effervescents de la classe ouvrière, où les immigrés des différentes provinces espagnoles partagent leurs rêves, leur vie et leur fortune avec une multitude d'ethnies étrangères...

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/36/09/46/18462835.jpgAlmodóvar manquait à ma culture. Découverte, donc, pour moi, qui n'en avait encore jamais vu, de ce cinéaste à travers Volver. J'avoue, dans un premier temps, avoir été un peu paumé dans cette histoire de mère, de filles, de morts et de fantômes. Certes, Penélope Cruz a le talent, le charisme et la beauté des plus grandes ; certes la photographie est jolie, toute en douceurs sucrées tout en évitant soigneusement l'écoeurement ; certes tout celà est enjoué et vif ; certes on passe avec virtuosité du rire à l'émotion... Mais, sur le coup, pas aidé - il est vrai - par un gros coup de fatigue, je n'ai su apprécier à sa juste valeur un film pourtant assez virtuose scénaristiquement parlant, avec une vraie histoire à raconter. Mea Culpa.

Volver est bon. Très bon, même.

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